Valeur scientifique et études cliniques

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Etudes cliniques du Naïkan.


JAPON - La thérapie Naïkan.

Le Mishirabe (auto-examen) fait partie, depuis de nombreuses années, de l'éducation religieuse des prêtres du Bouddhisme Shinshu.
En 1940, un laïc, bouddhiste dévot, a modifié le Mishirabe en assouplissant les règles physiques (...) et en adaptant la méthode de manière à la rendre utilisable partout. Il l'a nommée "Naïkan" (méthode d'observation de soi).

Le Naïkan a d'abord été remarqué lorsqu'il fut utilisé dans les établissements pénitentiaires et, en 1960, de nombreux centres d'éducation surveillée et maisons d'arrêt l'avaient adopté. On a été également amené à l'utiliser dans les établissements d'enseignement supérieur au cours de séances d'introspection.

Appliquée sous cette forme à des personnes normales et à des sujets souffrant de troubles mentaux, la méthode du Naïkan diffère des autres psychothérapies individuelles qui ont été conçues au premier chef pour le traitement des névroses.

En 1967, on a commencé à traiter à l'aide du Naïkan des alcooliques et d'autres maladies des services psychiatriques. Cette méthode est aujourd'hui en usage dans sept hôpitaux psychiatriques et dans neuf centres de formation Naikan.

Takemoto et ses collaborateurs ont récemment communiqué les résultats du suivi de 129 alcooliques traités par le Naïkan : 53% étaient devenus entièrement abstinents six mois après leur sortie de l'hôpital et 49% un an après. Chez les alcooliques non soumis à ce traitement, le taux d'abstinence après six mois n'était que de 24%.


Note.
(1) Takemoto, T., Usurine, K. & Otsu, M. A follow-up study of alcoholic patientstreated by Naikan therapy. Communications à la Deuxième Réunion mondiale surle Naikan. Kyoto, 1979.

Source : http://209.85.129.132/search?q=cache:PcgHp_jYGY4J:whqlibdoc.who.int/php/WHO_PHP_73_fre_(chp4-chp9).pdf+études+cliniques+naïkan&hl=fr&ct=clnk&cd=4&client=safari



COREE DU SUD - Pour se défaire de l'alcoolisme, un prêtre recommande une méthode japonaise d'introspection et de méditation comme thérapie efficace. Bulletin EDA n° 451 du 16/11/2006.


L'archidiocèse de Séoul utilise une méthode de méditation venue du Japon comme thérapie pour aider les alcooliques à vaincre leur dépendance. Selon le P. Bartolomew Heo Ke-un, directeur du Centre pastoral pour alcooliques, la méthode dite "Naïkan" a démontré son efficacité dans le traitement de l'alcoolisme au Japon. "Cette année, nous avons utilisé cette méthode à Séoul deux ou trois fois au cours d'une retraite pour les alcooliques" a expliqué le P. Heo, qui précise que cette méthode lui a permis de se défaire de l'alcoolisme dont il souffrait depuis une dizaine d'années. D'après lui, 90 % de ceux qui ont suivi cette méthode Naikan prennent conscience qu'il leur est possible d'arrêter de boire et plus de la moitié d'entre eux ont effectivement cessé de consommer de l'alcool ces douze derniers mois.

Au cours d'une rencontre pour célébrer le septième anniversaire de ce Centre pastoral, le 27 octobre dernier, le P. Heo a témoigné de son expérience lorsqu'il est parti, secondé par un prêtre japonais, pour suivre cette thérapie Naïkan en 2002, au Japon, à Kagoshima. Devant une assemblée de 150 participants, dont beaucoup d'alcooliques accompagnés de leur famille, il a expliqué que cette thérapie ne durait qu'une semaine à la différence d'autres méthodes qui durent beaucoup plus longtemps. Mais il s'agit d'une semaine de pratique intensive (1).

"Les patients consacrent 15h30 par jour au Naïkan, contrôlés et assistés toutes les deux heures durant trois ou cinq minutes par un conseiller" a expliqué le prêtre. D'après lui, le Naïkan, qui en japonais signifie "introspection", est une méthode de réflexion sur soi qui aide les gens à se connaître eux-mêmes et leur entourage. La méditation tourne autour de trois questions : Qu'est-ce que j'ai reçu des autres aujourd'hui ? Qu'est ce que je leur ai donné ? De quelles difficultés et de quels soucis suis-je la cause pour les autres aujourd'hui ? Il s'agit là d'une adaptation de ce qui se fait au Japon depuis 1975.

Le Naïkan se pratique assis dans un espace d'un mètre carré délimité par un paravent. Au cours de cet exercice quotidien, le patient ne doit ni parler, ni lire, ni écouter la radio. De plus, il ne doit pas quitter son box où il prend même ses repas, si ce n'est pour satisfaire ses besoins naturels. D'après le P. Heo, les deux premiers jours sont les plus difficiles et il n'est pas rare que des patients quittent le stage à ce moment-là. Mais, après trois jours, ceux qui ont persévéré se sentent plus à l'aise dans leur corps et dans leur âme. Quand les patients, grâce à la méditation du Naïkan, se sont libérés de la mauvaise image qu'ils peuvent avoir d'eux-mêmes et découverts l'amour que les autres ont pu leur témoigner, ils peuvent alors maîtriser leur sentiment de culpabilité, comprendre et accepter ce qu'ils sont, a expliqué le prêtre. "Se découvrir soi-même grâce à une réflexion sur soi peut être le chemin pour rencontrer Dieu créateur. Ce qui est important, c'est de comprendre que le Naïkan n'est pas une théorie mais une expérience" a-t-il encore précisé.

Le P. Heo reconnaît que cette thérapie relève d'une culture orientale et bouddhiste. Cependant, il ne pense pas qu'elle puisse être pour autant une recherche religieuse du salut. D'autre part, c'est la motivation et la volonté d'entreprendre cette thérapie qui lui donnent son efficacité, dit-il.

Le Centre pastoral pour alcooliques a été mis sur pied par l'archidiocèse de Séoul en 1999. Il propose différents programmes pour les alcooliques dont celui, traditionnel, des Alcooliques Anonymes. D'autres méthodes inspirées par la tradition catholique comprennent une sensibilisation à la spiritualité, une réflexion à partir de la Bible, des lectures, l'Eucharistie et la méditation.

Pour une religieuse qui travaille auprès des alcooliques dans un hôpital catholique, la thérapie du Naïkan peut se montrer un bon outil de guérison mais pas nécessairement adapté à des personnes sans aucune base religieuse. Passer quinze heures par jour en méditation, même si le programme ne dure qu'une semaine, n'est pas donné à tous, a-t-elle expliqué.

Selon une étude du ministère de la Santé et de l'Aide sociale, parue en 2000, 3,3 millions de personnes, soit 7 % de la population, coréenne étaient alcooliques et nécessitaient des soins mais seulement 6.000 d'entre elles suivaient un traitement.


Note.
(1) Sur le parcours du P. Heo et l'alcoolisme en Corée du Sud, voir EDA 361

Source : http://eglasie.mepasie.net/pour-se-defaire-de-l-alcoolisme-un-pretre-recommande-une-methode-japonaise-d-introspection-et-de-meditation-comme-therapie-efficace.fr-fr.76.8840.eda_article.htm




JAPON - Toyoko-Inn Hakone National Park Naïkan Institute.

There are many reasons for doing Naïkan, below are some examples from previous individuals :
- To remind oneself of his success and failure in the past again in a quiet environment
- To do modification of the way of life for the future, based on his history
- As a chance to come back to the starting point of life
- To refresh one's body and mind
- To build a smoother interpersonal relationship
- As an education for employee
- To get ready for employment, marriage
- To think about his life after retirement
- As an experience for psychology reseach
- For the nature improvement as a mental health counselor
- Appreciate life and feel happiness under any adverse circumstances

Source : http://www.e-naikan.com/engl_purpose.html



JAPON - Naikan and Danshukai for the Treatment of Japanese Alcoholic Patients.

The author uses two important therapies, Naikan Therapy (Self-observation Psychotherapy) and Danshukai (Alcohol Abstinence Society), in treating Japanese alcoholics. Naikan Therapy is a method which is administered mainly in hospitals and is most suitable for patients to reflect on their past lives, retrieve the bonds of affection of their families and make up their minds to abstain from alcohol. Danshukai is an important method, particularly as after-care following discharge in the sense that patients continue sticking to the resolution to give up drinking they made in the hospital, while keeping in touch with their fellow members for encouragement. These two methods were born in the Japanese Buddhist climate and are much alike in their basic principles. Particularly, regarding the family as important and making efforts with the family are outstanding features common to these two methods, and they can be administered one after the other to provide a synthetical effect.

Source : http://www3.interscience.wiley.com/journal/119607357/abstract?CRETRY=1&SRETRY=0




USA - Examples of Naikan Reflection at TODO INSTITUTE, Vermont.

1. Naikan on Treatment for Cancer : A woman reflects on her treatment for cancer.
2. Naikan on a Person : A man reflects on his relationship with his wife for the last three months.
3. Daily Naikan : One man’s reflection on his day.
4. Naikan on a Person: A woman reflects on the last two years of her father’s life.
5. Naikan on a Period of Time : A man reflects on his stressful move into a new house.
6. Naikan on a Tragic Event : A woman is hit by a train
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Source : http://www.todoinstitute.com/naikan4.html





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